Cela n’aura échappé à personne, le secteur de l’immobilier n’est pas au meilleur de sa forme. Les acheteurs se font discrets et les vendeurs sont dans l’attente. Le marché est atone, crispé par la hausse des taux et les difficultés d’accès au crédit. L’occasion de faire un état des lieux du marché de la pierre.
Un marché perturbé
Selon les derniers chiffres publiés par les Notaires de France, le nombre de transactions enregistré dans l’ancien en 2023 a littéralement dévissé. Sur un an glissant, le volume s’élevait à environ 860 000 transactions à décembre 2023, un net recul par rapport aux 1 115 000 transactions enregistrées à la même période en 2022. Même constat dans le neuf, hormis quelques ventes en bloc par des promoteurs, le marché fait grise mine. Les mises en vente ont reculé de 39,9 % en un an. Et le nombre de réservations a également reflué de 40 % sur un an. En conséquence, le stock de logements neufs est historiquement haut avec 131 400 unités (+16,7 % sur un an). Côté tarifs, les vendeurs, crispés, ajustent leurs prix à la marge. La baisse représente 2 % pour les appartements anciens et 1,6 % pour les maisons. Bien évidemment, ce rééquilibrage des prix varie en fonction de la localisation.
Les vannes du crédit s’ouvrent peu à peu…
En 2023, les taux des crédits immobiliers ont connu des hausses importantes en raison notamment de l’inflation et du contexte international. Ce qui a conduit à une baisse de la finançabilité de certaines catégories d’acquéreurs. Principal indicateur, le montant moyen empruntable a chuté, passant de 194 020 € en 2022 à seulement 162 187 € en 2023, alors qu’il était de 223 896 € en 2021.
Heureusement, 2024 s’annonce sous de meilleurs auspices. Un peu moins frileuses, les banques commencent à desserrer les cordons de la bourse. En cause, le taux de l’OAT 10 ans, qui est un indicateur du coût de refinancement des banques, est retombé, fin novembre 2023, sous la barre des 3 %. En outre, une diminution des barèmes de taux a pu être observée. En moyenne, sur 20 ans, il est possible d’emprunter à un taux de 4 %. Et même s’il ne faut pas s’attendre à une chute brutale des taux, ces derniers pourraient descendre à 3 % en fin d’année. Des chiffres encourageants qui permettront à des candidats à l’achat jusque-là refusés de pousser à nouveau la porte d’une agence immobilière.
Le moment de concrétiser ses projets
Si vous avez des projets d’investissement immobilier en tête, il est peut-être temps, avec l’embellie attendue en 2024, de les concrétiser. N’hésitez pas à nous contacter !